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J'AIME LA POÉSIE.__J'AIME MARVEJOLS. J'AIME LA LOZÈRE

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 J'aime LA POÉSIE__

J'aime la Poésie

Quand elle est fantaisie.

Jusqu'à la frénésie.

Elle adore frapper

Quelques coups à ma porte

Et moi de l'attraper.

Elle, l'originale,

Vient se loger parfois

Dans le moindre dédale.

Ce peut-être l'esprit

Qu'elle seule chatouille

Sans laisser de débris.

Elle repart discrète,

Libérant une odeur

A mon esprit secrète.

Elle va puis revient,

Douce comme la rime

Que le tympan retient.

Que revienne l'automne

Avec ses fibres d'or

Alors, elle fredonne.

Vêts ton manteau d'hiver

Laisse ton âme attendre

Que chante le pivert.

Attends le chant du merle

A la lueur du jour,

Son chant est une perle.

J'aime la poésie

Des fleurs, des papillons,

Ils sont ma fantaisie.

C'est d'un même concert

Qu'ils naissent ou s'effritent,

Un merveilleux dessert.

Raymond DELMAS Le 6 juin 2024

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Invention de l'imprimerie. UNE Révolution.

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                GUTENBERG

Depuis maint millénaire existe l’écriture.

Des tablettes d’argile aux frêles papyrus

Ainsi s’est répandu, tel un mortel virus,

Ce qui les premiers temps me fut une torture.

On eut beau m’expliquer que sur un parchemin

Il suffisait jadis de promener la plume

Ce contact de la peau me provoqua un rhume

Dont je ne pus guérir qu’après un long chemin.

Dieu merci Gutenberg me fut d’une grande aide :

Soufflant la plume d’oie avec beaucoup d’aplomb

Il la fit s’envoler pour couler dans le plomb

Des caractères lourds à l’aspect bien plus raide.

Sur ces sentiers verbaux au parfum capiteux

Le stylo plume ou bille un temps me firent vivre

Mais plus encor le livre, élixir dont s’enivre

L’esprit au fil des mots défilant sous nos yeux.

Raymond DELMAS Le 3 Octobre 2023

TWINNING : 40 YEARS

40e ANNIVERSAIRE du jumelage. MARVEJOLS-COCKERMOUTH

       TWINNING : 40 YEARS

Une troupe assemblée auprès de cet agneau

Fait retentir des sons d’un étrange langage,

Les oui, les yes, les no, sont aujourd’hui d’usage

Pour fêter quarante ans au pied de ce cadeau.

Ce simple ruminant si commun sur nos terres,

Témoin de Cumbria, ses lacs et ses étangs,

Symbolise fort bien ces quarante printemps

D’échange, de dialogue et d’autres biens prospères

David, nouveau Moïse, qui le premier osa

Se risquer sur les flots agités de la Manche,

Son interprète John fit d’un revers de manche

Les eaux se séparer…La Lozère était là !

Depuis ce temps lointain où Glenn, Mike et Julie

Avec un car bondé, pour au moins deux semaines,

Parcouraient nos terroirs, emportant par centaines

Des souvenirs précieux et un bain de folie.

Puis venait notre tour de faire connaissance :

Traverser en bateau, ouïr de nouveaux mots,

Lier des amitiés, étouffer un sanglot,

Savourer un bon thé, vivre d’insouciance.

Quarante ans ont construit la solide amitié

Qu’élus et volontaires ont su faire grandir

Que des décrets mesquins auraient pu refroidir.

Hommage aux morts et vifs pour leur fidélité !

Raymond DELMAS Le 14 Avril 2023

A LA FONTAINE

EAU DE RE..SOURCE

Source, diffuse ton murmure,

Fontaine, poursuis ton destin.

Ton clapotis au son divin

En bulle d’air le transfigure.

Pour que ton eau toujours susurre

Que la boire est un pur festin,

Source, diffuse ton murmure,

Fontaine, poursuis ton destin.

Tout est frais dans ton aventure.

Si l’humain sait sur son chemin

Veiller à ton cours cristallin,

A ton rythme va sans mesure

Source, dispense ton murmure.

         Raymond DELMAS             
             Le 6 octobre 2022

SOLEIL DÉCLÌNANT

Le soleil las du jour lorsque survient le soir

Prépare la parure,

Cet habit de lumière en signe de rupture

Comme on met un peignoir.

Les tout derniers rayons, comme d’un égouttoir,

Dessinent l’encolure

D’où s’évasent les fils d’une fine plissure

Entourant l’ostensoir.

Mais ce bel astre ardent, au point de la rupture,

Frôlant le désespoir,

Avant de basculer défait sa chevelure.

De ce geste d’espoir

Jaillit spontanément une intense diaprure,

Prélude d’au-revoir.

Raymond DELMAS Le 1er Février 2022

                            (Sonnet lozérien)

LIEUX A DÉCOUVRIR

Avec des sites incontournables, des paysages, des villages labellisés.
Avec des visites d'ESTAING, se perdre dans ses ruelles.
Avec des panoramas à couper le souffle sur la vallée du LOT.
Avec des surprises...

Nous reprenons notre circuit. Nous allons traverser des points de vue sur ESTAING, le hameau de l'Ouradou et sa petite chapelle, ST Jean avec un toit curieux.

Nous mettons le cap vers la cuvette de Mal Pas, le vignoble d’Estaing, le hameau de Tabust.

Après la Ponsaderie, que voyons-nous ? Un étendard IV de l'aéronautique navale.
Une pause à VINNAC, connue pour son église ST BLAISE avec des modillons qui représentent un bestiaire fantastique.

Nous avons bien profiter de cette journée. A BIENTÔT.

LUMIÈRE Noble ou Modeste

Luminaire du jour, doux lampion de la nuit,

Unissez votre éclat au-delà de minuit,

Magnifiez la vie en toute plénitude,

Illuminez le beau sous toute latitude.

Escarbilles dans l’âtre offrez votre lueur,

Rayonnez de cet œil diffuseur de chaleur,

Embrasez tous les cœurs avides de lumière.

Raymond DELMAS Le 30 Mai 2021

Cet après-midi, deux enfants Parisiens sont allés à La vigne du Seigneur sur les hauteurs de MARVEJOLS. Ils ont parcouru les multiples étages. Sur l'un d'entre eux, ils ont découvert un gros noyer centenaire que le lierre avait recouvert de ses tiges nocives. Après avoir dépouillé le vieux tronc de cet encombrant fardeau, ils ont arraché, non sans peine , l'écorce noirâtre qui lui tenait chaud. Et le voilà tout nu, tout noir... Quelle triste fin ! De ses branches, ses feuilles, ses noix, son ombre rafraîchissante...plus rien. Il attend l'arrivée du bûcheron ? Ainsi meurent les vieux arbres. Arbre tordu, arbre dont la cime épouse le ciel. Il nous tend ses bras. Comment vivre entre ciel et terre ? IL est symbole de nos Vies. Il parle de l'infiniment haut qui se met en relation avec l'infiniment bas.

                Bonsoir

             Comment voulez-vous votre Noël ?

                  Tendre, pacifique, gagnant contre la COVID...

                     VILLE et VIRUS

Pour un simple virus toute la galaxie

En entendant ce mot prend un air dépressif.

Ressentant en son être un climat oppressif

Se croit déjà, d’un coup, frappé d’apoplexie.

La ville toute entière, entrée en léthargie,

Pour mieux éradiquer l’adversaire intrusif,

Vide de ses piétons, visage inexpressif,

Semble le seul témoin de cette liturgie.

Ce qui fut chaque soir, lorsque tombait la nuit

Artère rouge sang et de vie et de bruit

Devient la pâle veine au pouls de tempérance.

Ce que sera demain couve dans la passion

De nos vaillants soignants dans leur noble mission

De transformer nos peurs en motifs d’espérance.

             Raymond DELMAS     Le 13 Décembre 2020

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