routes secondaires

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330 D'HISTOIRE_ 2024. L'année qui s'ouvre sera de toute façon une grande année pour le monument. A elle seule, Elle dit PARIS et LA FRANCE. "J'ai de l'affection pour La Tour EIFFEL, que je vois briller de ma fenêtre au très lointain" "Elle m'apporte un petit air de fête"

EIFFEL TOWER

Splendide monument le monde entier t’envie

Avec Gustave Eiffel, ton génial concepteur

Qui sut développer l’œuvre dont la hauteur

Reflète sa splendeur autant que ton génie.

Cent ans après ta mort ton œuvre poursuivie

Inonde le pays d’un air triomphateur,

Comble le monde entier sans un seul détracteur.

Son séduisant attrait est gage de survie.

Noble Dame d’acier, fière de tes atours

Illuminant sans fin et nos nuits et nos jours

Projette sur Paris ton ombre protectrice.

Miroir de ton pays, de ta flèche de fer,

De te haute stature évite lui l’enfer,

Offre-lui comme abri ta taille élévatrice.

       Raymond  DELMAS              Le 30  Janvier  2024

              L’EPINE et LA ROSE

L’épine est le gardien, la rose la marquise.

La belle aux mille plis encore bourgeonnants

Attend que le dégel libère la banquise

Sous les yeux attentifs des veilleurs à piquants.

L’entente entre les deux de tout temps fut acquise :

L’épine est le gardien, la rose la marquise,

Le piquant protecteur toujours pointe son dard,

La déesse à son gré peut vaquer à son fard.

Sans l’accord du support nul ne peut à sa guise

Tailler, froisser, cueillir, tolérer le vaurien,

L’épine est le gardien, la rose la marquise,

De cet hymen puissant nul ne détruit le lien.

Dans ce corset rugueux, dans cette fleur exquise,

L’un cerbère amoureux, souple en sa fermeté,

L’autre velours rosé, riche de sa beauté,

L’épine est le gardien, la rose la marquise.

Raymond DELMAS Le 13 Août 2023

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 VŒUX ÉTİNCELLE !

Bons vœux c’est pour l’année

Ouvrir bien grand le cœur

Nonobstant cette ânée

Si lourde de noirceur.

Voici l’ère nouvelle

Offerte à tout vivant,

Espace qui recèle

Un breuvage épatant :

Xérès, pure étincelle !

                     Raymond DELMAS

         1 JANVIER 2023

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LES MAINS ont retrouvé leurs nuances et leur langage.

     DÈS DE-MAIN

Sur la rime j’ai mis la main,

Elle progresse sur ma manche

Espérant prendre sa revanche

Dans quelques jours ou dès demain.

Finis les temps de quiétude,

Sur la rime j’ai mis la main,

Elle parsème le terrain

De pieds, de vers, de servitude.

L’alexandrin comme le miel

Attise et brûle, il est Vulcain.

Sur la rime j’ai mis la main,

Faisant l’enfer de mon beau ciel.

Les vers glissaient comme le train,

Ils entonnaient des cantilènes,

Las ! En succombant aux sirènes,

Sur la rime j’ai mis la main.

            Raymond DELMAS    __

Sur la roche, nous avons mis les mains.SITE d'escalade

Aujourd'hui, encore, les mains n'ont pas livrées tout leur secret.
A la grotte de COSQUER, où des traces de doigts raclent les parties tendres de la paroi.
Et encore des mains négatives sur la cavité ???

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NEIGE ET FANTAISIE

En fin d’automne quand la feuille

Jaune ou noire le sol endeuille

D’une liasse en portefeuille,

Neige, restaure sa splendeur !

Tout doucement tu papillonnes,

Au moindre vent tu tourbillonnes

Et de ton ouate capitonnes

Le sol d’hiver de ta douceur.

Ta structure souple et légère

Sait revêtir et la bergère

Et les cailloux de la rivière

Sans attenter à ta valeur.

Pour les clochers, pour les toitures,

Lignes droites, belles sculptures,

Arbres mourants, simples masures

De tous tu deviens designer.

Sur ce tapis serti d’étoiles

Pour le passant terroir sans voile

Un horizon nouveau dévoile

Qu’être marcheur vaut rang d’honneur.

                                      Raymond DELMAS     Le 13 Décembre 2021     (Jézel)

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Circuit avec de magnifiques sites surplombant la vallée de la Truyère.
Départ du petit village La Barge. A 2 kms, voici SURGIT avec sa belle croix bifacée.

Surgit une ferme médaillée. Que de succès

Puis une vue sur le barrage de Granvals

Enfin, le château d'ALLEUZE situé sur un promontoire, domine la rivière d'Alleuze avec la retenue du barrage de Grandval.

Sur l'autre versant, la petite église ST ILLIDE, dominée par un chemin de croix qui mène au village de la Barge.

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Deux siècles après sa Mort, l'héritage est impressionnant.
Que de NOMS ? Le génie du conquérant
Le père des grands corps de l’État.
Il conforte les acquis de La RÉVOLUTION.
Son port d'attache : MALMAISON.
Le maître de la guerre psychologique.
A l'affiche dans de multiples affiches et de plusieurs tableaux.

Voici le poème écrit par Raymond DELMAS.

NAPOLÉON, EN APARTÉ

Partout Napoléon a laissé sa version :

Les livres regorgent de toutes ses batailles,

Triomphe populaire ou revers de médailles,

Fruit d’un génial expert dévoré d’ambition.

Partout Napoléon a su créer des routes,

Des Arcs de Triomphe ou creuser des canaux,

Pour l’administration de multiples bureaux,

Non sans subir, sur le chemin, quelques déroutes.

Partout Napoléon sema sur son passage

Des monuments dressés, qu’ils soient en son honneur

Ou de simples témoins du temps de sa grandeur :

La Fontaine au Palmier murmure ce message.

Partout Napoléon laisse dans les mémoires

Soit à la Madeleine, soit au Palais Bourbon,

A la place Vendôme, à la Roche-sur-Yon

D’un aigle conquérant ignorant les déboires.

Jamais Napoléon, vaillant conquistador,

Dont l’image de marque avec le temps se fige

Ne verra son étoile perdre tout son prestige

Car un Napoléon vaut toujours un Louis d’or.

         5 MAI 1821/     5 MAI 2021

La trace laissée par l’Empereur dans l'architecture nationale demeure très visible.
Spirituelle. Victorieuse. Populaire. Totale. Utilitaire. Controversée.

PREMIERS PAS IMPORTANTS

NEIGE 2021

           LAND'ART Thérèse

PARFOIS

Parfois tu viens fraîche farine
Que l’on ressent sur la narine
Quand tout le sol vêt son manteau
Sans pouvoir en recouvrir l’eau.
Lui servirais-tu de tétine ?

Tu échappes comme l’ondine
Qui se dissout dans le ruisseau,
Parfois.

Quand au printemps le sol tu mines
Et sur le flanc de la colline
Réapparais tel un joyau
D’un rouge vif coquelicot
Tu te révèles fort mutine,

PARFOIS

                    Raymond DELMAS   (Rondeau)

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                 LE COING

Un seul mot retentit dans toute la cuisine

Pour un fruit de saison dont on fait tout un foin.

Brossé, poli, soigné, comme dans une usine

Il apparaît, luisant, le joli jaune coing.

On le coupe en morceaux, le met dans la bassine

Et le feu, doucement, lui prodigue des soins ;

De sa robe jaunâtre, alors devenant fine,

Un parfum délicieux pénètre tous les coins.

Après le lent parcours d’une longue cuisson

Un savoureux nectar vous monte à la narine,

Sur la langue il déclenche un délicieux frisson,

On croirait savourer une douceur marine.

                   Raymond DELMAS         Le 1er Novembre 2020

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HETRE DE VEYRINES__

                 HÊTRE

Quand revient le printemps, là-haut en altitude,

Les hêtres esseulés que l’on aurait crus morts

Sentant un lent redoux vêtir leur solitude

Osent un fin bourgeon, comme pris de remords.

Quand enfin libéré d’une trop longue trêve,

A nouveau revêtu d’un ample vêtement,

Fruit de sève qui monte, alimentant le rêve,

Il peut à tout le ciel offrir le firmament.

Quand au chapeau de vert, d’uniforme harmonie

S’ajoutent çà et là quelques nouvelles fleurs

Pour en faire un tableau tout de polychromie,

On le voit pavaner et puis finir en pleurs.

Quand sur les champs de neige il étale son ombre,

Découpant sur le sol des ramures de cerfs

Aux abois, emmêlés, rivalisant en nombre.

Quand le vent souffle fort on les croit sur les nerfs.

Ah que ne puis-je, hélas ! Du seuil de ma fenêtre,

Contempler cette mue au rythme des saisons,

Conscient qu'en ta présence "être ou bien ne pas être "

Il faut bien l’admettre, tient de la déraison.

                 Raymond DELMAS