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Th DELMAS Copyright
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CHEMIN’ANS
A grands ou petits pas vers le retirement
Chacun va à son train, chacun vers son destin,
Qui en bas du vallon, qui en haut du chemin.
Qui pourrait se soustraire à ce cheminement ?
Au gré de quelque voie que voguent nos bateaux,
Qu’ils caressent les flots ou bravent l’océan,
Ils reviennent au port ou filent sous le vent,
Arborant oriflammes ou de vils oripeaux.
Ainsi coule le jour qui lentement nous coule
Dans le monde connu d’une vie bien commune
Au hasard d’un parcours, comme pierre qui roule.
Quiconque s’est trouvé inséré dans ce moule,
Pessimiste, impuissant, criant à l’infortune,
A humé le parfum d’un monde qui s’écroule.
R DELMAS
Janvier 2005
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