Chemin faisant CHEMIN PENSE(E) Dormir au dessus de l'eau Se coucher en présence d'animaux sauvages Courir dans la rosée A MA M... DE TROIE ET SON HEROS Un an en plus DES CLICS ET DES CLACS ORCHIDEE SOUPE A LA GRIMACE SABOT BEAU PARCOURS 57 MARCASSIN CHEMIN’ANS CABANETTE .ANTE. CABANETTE... POST SOURIS AU CHOCOLAT AU FIL DE L'EAU LA GUERRE DES T : TM   EMT  T PETITS DOIGTS PREMIER BORN sans BORNES REVEIL DANS LA BRUME METAMORPHOSE PAIN D'ANTAN CHOUETTES Chemin 28 Papillonnement Loup dévoyé le bouleau de THIBAULT Chemins d'automne Truite et Saumon Trout and Salmon Kettle Eolienne Automne Dauphins bleus Veillée Pluie printanière L'ombre du fayard Femme polychrome Icare en Aubrac Abeilles Epoux vante HENRY IV BEGERONNETTEs AUX BRAS D'AUBRAC retour

Le bouleau de THIBAULT

De mon mètre de haut sur mes orteils juché
Ce n’est point sans soucis ni sans motivation
Que je tends mes deux bras et, d’exaspération,
Les laisse retomber : c’est bien trop haut perché !

Ce feuillage éloigné de quelques centimètres
Se refuse à mes doigts impatients de savoir
Si l’on peut arracher, pour palper et connaître
Les lignes de la vie dans ce nouveau miroir.

Force est d’abandonner ce chapeau de vernis
Pour caresser le tronc, lisse, d’un blanc- émail,
En explorer les plis, dénicher les fourmis,
Scruter tout en hauteur ses rides en éventail.

Mais qui peut délaisser ce dôme de verdure,
Habitat des oiseaux, caressé par le vent,
Où séjournent les dieux, porteurs de feux ardents,
Qui miroite pour vous en guise de parure ?

Reste à tendre les bras vers papa ou maman
Et dénicher enfin les trésors suspendus
De chatons desséchés que nature a prévu
Que j’égrène en riant, pour les confier au vent.