Chemin faisant CHEMIN PENSE(E) Dormir au dessus de l'eau Se coucher en présence d'animaux sauvages Courir dans la rosée A MA M... DE TROIE ET SON HEROS Un an en plus DES CLICS ET DES CLACS ORCHIDEE SOUPE A LA GRIMACE SABOT BEAU PARCOURS 57 MARCASSIN CHEMIN’ANS CABANETTE .ANTE. CABANETTE... POST SOURIS AU CHOCOLAT AU FIL DE L'EAU LA GUERRE DES T : TM   EMT  T PETITS DOIGTS PREMIER BORN sans BORNES REVEIL DANS LA BRUME METAMORPHOSE PAIN D'ANTAN CHOUETTES Chemin 28 Papillonnement Loup dévoyé Le bouleau de THIBAULT Chemins d'automne Truite et Saumon Trout and Salmon Kettle Eolienne Automne Dauphins bleus Veillée Pluie printanière L'ombre du fayard Femme polychrome Icare en Aubrac Abeilles Epoux vante HENRY IV BEGERONNETTEs AUX BRAS D'AUBRAC retour

EOLIENNES D’ENFER

Votre corps toujours fixe, réduit au minimum,
Svelte, conique, lisse, résistance optimale,
Contraste avec vos pales, un vrai capharnaüm,
Débauche en mouvement, vitesse maximale.

A vous voir esseulées, même d’arbres entourées,
Silhouettes dépouillées sanglotant dans la plaine
Fantômes dans la nuit par la lune éclairés,
On vous croirait surgies d’une terre lointaine.

Votre altière beauté lorsque virent vos ailes
Eclate en rayonnant aux lueurs du couchant,
Capables de souffler le soleil d’occident,
Visitant l’horizon et ses rayons fidèles.

Mais Dieu quelle pitié quand sans vent se dessine
De vos deux bras ballants la figure accablée
De crucifiés damnés pour n’avoir égalée
Malgré le bras levé la stature divine.