Chemin faisant CHEMIN PENSE(E) Dormir au dessus de l'eau Se coucher en présence d'animaux sauvages Courir dans la rosée A MA M... DE TROIE ET SON HEROS Un an en plus DES CLICS ET DES CLACS ORCHIDEE SOUPE A LA GRIMACE SABOT BEAU PARCOURS 57 MARCASSIN CHEMIN’ANS CABANETTE .ANTE. CABANETTE... POST SOURIS AU CHOCOLAT AU FIL DE L'EAU LA GUERRE DES T : TM   EMT  T PETITS DOIGTS PREMIER BORN sans BORNES REVEIL DANS LA BRUME METAMORPHOSE PAIN D'ANTAN CHOUETTES Chemin 28 Papillonnement Loup dévoyé Le bouleau de THIBAULT Chemins d'automne Truite et Saumon Trout and Salmon Kettle Eolienne Automne Dauphins bleus Veillée Pluie printanière L'ombre du fayard Femme polychrome Icare en Aubrac Abeilles Epoux vante HENRY IV BEGERONNETTEs AUX BRAS D'AUBRAC retour

L’OMBRE DU FAYARD

Sur les monts de l’Aubrac aux courbes féminines
Seuls les seins dévoilés par l’haleine des vents
Emergent des sommets hérissés de volcans
Grignotés par la brise aux voraces canines.

Aux rayons du soleil le fayard effeuillé
Projette sur le sol son tronc massif qui brille.
Constamment secoué son chevelu scintille
Hésitant à poser son chef tout dépouillé.

Toi le fayard puissant, lorsque devenu hêtre
Sur ton tronc moucheté, bien tendu, aux abois,
Tu fais chanter les airs sur ta lyre de bois,
Dispensant pour nous tous des notes de bien-être.

Du cerf majestueux, à l’automne venu,
Sans en avoir le brame tu en as la ramure,
Toi, ton port solennel, il te vient de nature,
Tous tes adorateurs en ont bien convenu.

Mais quand monte l’hormone à tes cordes vocales
Tu calmes tes frissons sur mon corps, en friction,
Tout au fond du vallon je suis ton balafon,
Répercutant au loin tes chaleurs animales.